dimanche 13 février 2011
Workshop Guillaume Herbaut
Workshop Guillaume Herbaut du 11 au 13 février 2011
Amélie Landry
Camille Gérenton
Rose-Marie Loisy
Nathalie Quarti
Antoine Picard
Amélie Landry
Camille Gérenton
Rose-Marie Loisy
Nathalie Quarti
Antoine Picard
jeudi 25 novembre 2010
mardi 7 septembre 2010
lundi 15 mars 2010
Quelques images réalisées durant le workshop avec Eric Rondepierre
dimanche 14 mars 2010
'Reprise de vue' avec Eric Rondepierre
Workshop 'Reprise de vue' avec Eric Rondepierre, du 12 au 14 mars.
Tous les éléments, pris n'importe où, peuvent faire l'objet de rapprochements nouveaux. Les découvertes de la poésie moderne sur la structure analogique de l'image démontrent qu'entre deux éléments, d'origines aussi étrangères qu'il est possible, un rapport s'établit toujours. S'en tenir au cadre d'un arrangement personnel des mots ne relève que de la convention. L'interférence de deux mondes sentimentaux, la mise en présence de deux expressions indépendantes, dépassent leurs éléments primitifs pour donner une organisation synthétique d'une efficacité supérieure. Tout peut servir.
Il va de soi que l'on peut non seulement corriger une oeuvre ou intégrer divers fragments d'oeuvres périmées dans une nouvelle, mais encore changer le sens de ces fragments et truquer de toutes les manières que l'on jugera bonnes ce que les imbéciles s'obstinent à nommer des citations.
De tels procédés parodiques ont été souvent employés pour obtenir des effets comiques. Mais le comique met en scène une contradiction à un état donné, posé comme existant. En la circonstance, l'état de choses littéraire nous paraissant presque aussi étranger que l'âge du renne, la contradiction ne nous fait pas rire. Il faut donc concevoir un stade parodique-sérieux où l'accumulation d'éléments détournés, loin de vouloir susciter l'indignation ou le rire en se référant à la notion d'une oeuvre originale, mais marquant au contraire notre indifférence pour un original vidé de sens et oublié, s'emploierait à rendre un certain sublime.
extrait de :
Guy-Ernest Debord / Gil J. Wolman
Paru initialement dans LES LÈVRES NUES N.8 (MAI 1956)
Mode d'emploi du détournement
Il va de soi que l'on peut non seulement corriger une oeuvre ou intégrer divers fragments d'oeuvres périmées dans une nouvelle, mais encore changer le sens de ces fragments et truquer de toutes les manières que l'on jugera bonnes ce que les imbéciles s'obstinent à nommer des citations.
De tels procédés parodiques ont été souvent employés pour obtenir des effets comiques. Mais le comique met en scène une contradiction à un état donné, posé comme existant. En la circonstance, l'état de choses littéraire nous paraissant presque aussi étranger que l'âge du renne, la contradiction ne nous fait pas rire. Il faut donc concevoir un stade parodique-sérieux où l'accumulation d'éléments détournés, loin de vouloir susciter l'indignation ou le rire en se référant à la notion d'une oeuvre originale, mais marquant au contraire notre indifférence pour un original vidé de sens et oublié, s'emploierait à rendre un certain sublime.
extrait de :
Guy-Ernest Debord / Gil J. Wolman
Paru initialement dans LES LÈVRES NUES N.8 (MAI 1956)
dimanche 14 février 2010
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